Demain est un autre jour de Lorie Nelson Spielman
L'histoire : À la mort de sa mère, Brett Bohlinger pense qu’elle va hériter de l’empire de cosmétique familial. Mais, à sa grande surprise, elle ne reçoit qu’un vieux papier jauni et chiffonné : la liste des choses qu’elle voulait vivre, rédigée lorsqu’elle avait 14 ans. Pour toucher sa part d’héritage, elle aura un an pour réaliser tous les objectifs de cette life list... Mais la Brett d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec la jeune fille de l’époque. Malgré tout, Brett va devoir quitter sa cage dorée pour tenter de relever le défi. Et elle est bien loin d'imaginer ce qui l'attend.
Mes impressions : Après avoir partagé les aventures de Bilbo, j'avais envie de changer complètement d'univers et je me suis souvenue que j'avais ce livre dans ma PAL.
L'histoire est très originale mais elle m'a énormément fait penser au film L'Age de Raison de Yann Samuel ; je me suis même demandé si l'auteure ne s'en était pas inspiré puisque ce film est sorti aux Etats-Unis (1er bémol).
J'ai beaucoup aimé le cheminement de Brett avec toutes ses remises en question. Le lien étroit qui la lie à sa Maman et qui continue d'exister au-delà de la mort m'a également beaucoup interpelée. Il y a une belle galerie de personnages dont certains sont hauts en couleurs, d'autres plus en retrait et certains vraiment émouvants. Par contre, j'ai regretté l'emploi régulier de grossièretés qui à mon avis n'apportent rien à l'histoire et m'ont carrément dérangée (2ème bémol).
Quoi qu'il en soit, j'ai passé un excellent moment avec ce roman que j'ai dégusté tel une guimauve.
Comme toute romance qui se respecte, nous avons droit à notre petit Happy End prévisible (je ne vous dirai pas à quelle scène de film j'ai pensé pour vous ménager un peu de suspens !) ce qui ne gâche rien !
Quelques citations :
* Eleanor Roosevelt a dit un jour : Faites chaque jour quelque chose qui vous fait peur. Pousse-toi à réaliser les choses qui t’effraient, ma chérie. Prends des risques et vois où ils te mènent, car, grâce à eux, la vie vaut la peint d'être vécue.
* Je frissonne. Pas étonnant que ma mère m'ait obligé à changer de direction, à m'éloigner de cette autoroute superficielle et trop rapide sur laquelle je fonçais. Le route que j'emprunte désormais est sans doute moins rapide, le paysage n'est peut-être pas aussi glamour mais, pour la première fois depuis des années, je prends plaisir au voyage.
* En tant que mères, notre tâche n’est pas d’élever des enfants, mais d’élever des adultes.
Qui regarde à l'intérieur s'éveille.
Attention : j'ai décidé que ce livre serait voyageur ; je le fais suivre à qui le veut. je l'enverrai au premier (à la première) qui me le demandera.