Métamorphose En Bord de Ciel de Mathias Malzieu
Résumé (4ème de couverture) : Tom Cloudman est sans conteste le plus mauvais cascadeur du monde. Ses performances de voltige involontairement comiques le propulsent au sommet de la gloire. Jusqu'à ce qu'un médecin qui le soigne pour une énième fracture décèle chez lui une maladie incurable. Commence alors pour Tom un long séjour hospitalier pour tenter de venir à bout de ce qu'il appelle " la Betterave ". Lors d'une de ses déambulations nocturnes dans les couloirs de l'hôpital, cet homme qui a toujours rêvé de voler rencontre une étrange créature, mi-femme mi-oiseau, qui lui propose le pacte suivant : "Je peux vous transformer en oiseau, ce qui vous sauverait, mais cela ne sera pas sans conséquences."
Pourquoi ce livre ? Parce que je voulais découvrir depuis pas mal de temps Mathias Malzieu et que c'était son seul roman de disponible à la médiathèque !
Mon ressenti : Ma première rencontre avec Mathias Malzieu se solde par un véritable coup de coeur ! Je suis de suite entrée dans cette histoire hors du commun, il faut bien l'avouer, qui met en scène des personnages très attachants. Ce conte de fée pour adultes alterne entre scènes poétiques et scènes loufoques et ce malgré malgré un sujet difficile, à savoir la maladie et la course contre le temps face à l'inéluctable issue.
Ce livre d'à peine pages 157 est un petit bijou ; ne passez surtout pas à côté !
Quelques citations :
* Les oiseaux, ça s'enterre en plein ciel. Même le plus élégant des nuages est truffé de leurs petits cadavres raidis.
On raconte que 1 goutte de pluie sur 10 180 serait une larme d'oiseau mort et que 1 flocon de neige sur 16 474 serait un fantôme d'oiseau décroché du placenta céleste.
* Une plume rouge tombe alors à mes pieds. Je la saisis entre mes doigts : cette plume est sans l'ombre d'un doute la soeur de celles de mes oreillers. Une autre se pose sur ma tête. Je lève les yeux pour découvrir une pluie de duvet rouge qui s'abat sur le parc, au ralenti. Les ocres du crépuscule sont assortis, on dirait que le ciel saigne.
* On m'a laissé cultiver un peu mes rêves à l'air libre.