La Fille du train de Paul Hawkins
Résumé (4ème de couverture) : Depuis la banlieue où elle habite, Rachel prend le train deux fois par jour pour aller et revenir de Londres. Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe une jolie maison. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants qu'elle aperçoit derrière la vitre : Jason et Jess. Un couple qu'elle imagine parfait, heureux, comme Rachel a pu l'être par le passé avec son mari, avant qu'il ne la trompe, avant qu'il ne la quitte. Mais un matin, elle découvre un autre homme que Jason à la fenêtre. Que se passe-t-il ? Jess tromperait-elle son mari ? Quelques jours plus tard, c'est avec stupeur qu'elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu...
Pourquoi ce livre ? Parce que j'en ai énormément entendu parler depuis sa sortie l'an dernier mais son prix m'a dissuadée de l'acheter. J'attendais sagement la sortie poche jusqu'à ce que je le découvre à la médiathèque du village ; aussitôt, ni une, ni deux, je l'ai emprunté !
Mon ressenti : Dès le départ, j'ai été littéralement happée par ce roman très prenant où trois narratrices se succèdent, chacune nous racontant son histoire de son point de vue à elle. Progressivement, les masques tombent et on découvre par petites touches les personnalités de chacun(e) ; personne n'est forcément ce qu'il semble être au départ. J'ai été très sensible au fait que Paula Hawkins accorde tant d'importance à l'aspect psychologique de ses personnages sans que cela ne se fasse au détriment de l'intrigue qui est très prenante. Le suspens monte crescendo et m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière page. Pour un coup d'essai (La Fille du Train est son premier roman) c'est un coup de maître !
Quelques citations :
* J'imagine que tout le monde le fait - observer les maison qu'on croise - mais on ne les voit pas tous de la même manière.
* Soyons francs : encore aujourd'hui, la valeur d'une femme se mesure à deux choses : sa beauté ou son rôle de mère. Je ne suis pas belle et je ne peux pas avoir d'enfants. Je ne vaux rien.
* C'est ce que m'ont appris mes séances de psy : les manques dans ma vie seront éternels. Il faut grandir autour d'eux, comme les racines d'un arbre autour d'un bloc de béton. On se façonne malgré les creux.