A Dieu Papa
Mes chers ami(e)s, abonné(e)s de ce blogs, visiteurs/visiteuses occasionnel(le)s, je reviens sur le net après une absence imprévue liée à un événement très douloureux : mon Papa nous a quittés. Il est né au Ciel la semaine dernière.
Les huit derniers jours ont été très éprouvants, comme vous pouvez vous en douter : en plus du chagrin à surmonter, il a fallu effectuer toutes sortes de démarches administratives, organiser les obsèques, soutenir ma Maman dans tous les sens du terme (inutile de vous dire que je la surveille comme le lait sur le feu !), faire face à la famille, aux amis, aux voisins (à ce propos, la nature humaine ne cessera jamais de me suprendre, dans le bon sens ... comme dans le mauvais, hélas !).
Le célébrant nous a demandé d'écrire l'éloge funèbre (étant donné qu'il ne connaissait pas mon Papa) et notre choix s'est porté sur ce texte de Martin Gray qui colle parfaitement à l'homme qu'il était.
Etre fidèle à ceux qui sont morts,
Ce n’est pas s’enfermer dans la douleur.
Il faut continuer de creuser son sillon, droit et profond.
Comme ils l’auraient fait eux-mêmes.
Comme on l’aurait fait avec eux, pour eux.
Etre fidèle à ceux qui sont morts,
C’est vivre comme ils auraient vécu
Et les faire vivre avec nous.
Et transmettre leur visage, leur voix, leur message, aux autres quels qu’ils soient.
Et la vie des disparus, alors, germera sans fin.
A Dieu Papa.