Nissa la Bella
Jeudi, c'était jour de fête.
Jeudi, à Nice, comme dans d'autres villes, plusieurs personnes se sont rassemblées pour admirer le feu d'artifice.
"Ils étaient venus admirer le ciel. Ils ne savaient pas qu'ils allaient le rejoindre".
L'horreur a frappé.
L'horreur a frappé ma ville natale.
L'horreur a frappé le quartier où j'ai travaillé durant 11 ans.
Rien ne peut décrire l'état dans lequel je me trouve depuis vendredi matin quand j'ai allumé mon poste de télévision et que j 'ai vu défiler ces images atroces.
Nice tu es et restera toujours MA ville ; celle de ma famille, celle qui m'a vu naître, grandir.
Nice, rien au monde n'égale ta socca, ta salade, ton pan-bagnat, tes petits farcis.
Si je t'ai quittée c'est pour mieux te redécouvrir à travers la Coulée Verte, le parc Naturel Estienne d'Orves, et tant d'autres lieux chers à mon coeur.
Oui, plus que jamais, je me sens niçoise.
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont pris de mes nouvelles et se sont inquiétées, notamment l'écrivain Carole Ewan, mes aminautes Luna et Karine. Je vais bien, ma famille et mes amis également.
Pour des raisons plus qu'évidentes, demain, il n'y aura aucune publication ici.
Merci de votre compréhension.
Nissa la Bella, à tout jamais Nissa Ma Bella.