Pray For Manchester
Ce matin, en prenant le petit déjeuner je zappais à la télévision à la recherche de quelque chose de distrayant histoire de partir au boulot d'un pied léger (si je puis dire étant donné que j'ai très mal dormi). Et en arrivant sur BFM, j'ai découvert que l'horreur avait de nouveau frappé.
Je partage avec vous ces mots de Baptiste Beaulieu qui exprime tout ce que je ressens :
"Tu as 16 ans, tu vas au concert de ton idole, tu réalises un rêve, peut-être, et cette soirée tu crois la garder pour toujours dans ton jeune cœur d'adolescent.e.
Mais tu ne reviens pas.
Arrivera-t-on un jour à nous parler ? À ne plus nous haïr, nous même et les autres ? Arrivera-t-on à se pardonner ?
Que dire ? Tout paraît vain. Est-ce qu'ils ont eu peur, à Manschester, avant de partir ? À quoi ont-ils et ont-elles pensé ?
Je viens d'arriver au cabinet médical. Ce matin je vais soigner, et cet après-midi je vais écrire.
Mais ce matin, je veux être 22 fois plus à l'écoute avec mes patient.e.s, 22 fois plus bienveillant, 22 fois plus patient, 22 fois plus humain.
Mais ce matin, je veux écrire des romans 22 fois plus humanistes, 22 fois plus tendres, 22 fois plus rassembleurs.
Ce matin je veux être 22 fois plus militant.
Parce que tant qu'on est en colère, c'est qu'on ne s'habitue pas."
(image du net)