Le bonheur n'a pas de rides de Anne-Gaëlle Huon
Le bonheur n'a pas de rides.
Le bonheur n'a pas d'âge.
Le bonheur n'a pas de couleur.
Le bonheur ne connaît pas de frontière.
Le bonheur c'est simple comme un coup de fil, disait une publicité (il y a quelques années déjà).
A propos, Paulette attend un coup de fil qui mettra longtemps à arriver et quand enfin le téléphone sonnera sa réaction sera des plus surpenantes ; quoique ...
Le bonheur c'est un carnet secret trouvé entre deux rayonnages de la bibliothèque.
Le bonheur c'est rempli de J'aime / J'aime pas.
Le bonheur c'est imaginer à qui peut ressembler l'être élu.
Le bonheur c'est regarder de vieux films américains.
Le bonheur c'est danser à perdre haleine sans se soucier de savoir si on est ridicule ou pas.
Le bonheur c'est écouter de la poésie déclamée par un garçon dont on ne saurait dire s'il est encore enfant ou déjà homme.
Le bonheur c'est "la vie (avec) c'est toutes ces choses faite de petits riens", comme l'a si joliment chanté Céline Dion.
Cela fait bientôt deux mois que j'ai quitté Monsieur Yvon, son auberge et ses résidents. Pourtant, ils continuent de m'habiter ; ils sont dans mes pensées et ont trouvé une petite place au fond de mon coeur.
Et je sais qu'un jour prochain, j'y retournerai parce Le bonheur n'a pas de rides fait partie de ces livres qu'on ne peut pas lire qu'une seule fois.
Et la première chose que je ferai en poussant la porte sera de murmurer quelques mots doux au creux de l'oreille de Léon.
Vous pouvez découvrir Le Bonheur n'a pas de rides en version ebook (à petit prix !) ou, pour les amoureux des livres papier, chez City Editions.
Quelques pépites :
* J’aime tant les premiers du mois ! Ils donnent cette impression que l’on peut tout tenter. Il y a des dates comme ça qui vous donnent l’énergie d’un vainqueur. Et d’autres qui donnent envie que la journée se termine.
* En enfourchant sa bicyclette d’un mouvement un peu alourdi, elle regretta que Nour ne l’attende pas à l’auberge. Elle aurait déposé ses craintes, ses peines et ses questionnements sur la table, en vrac, au milieu d’une feuille de papier journal. Ensemble, elles auraient trouvé des réponses, cachées dans les gousses des petits pois, sous les robes des salades, au cœur des oignons. Elles auraient tranché ces racines qui l’enserraient aux chevilles, l’empêchant de grandir et de reprendre son souffle. Et puis sous des épluchures sales, elles auraient mis au jour la Juliette qui peinait encore à prendre son envol, dissimulée derrière des oripeaux affreux, chargés de la protéger de cette grande folle qu’on appelait la vie.
Au cas où vous hésiteriez encore :